Le 30ème congrès du Planning Familial vient de se terminer à Niort. Nous sommes fièr.e.s de réaffirmer que notre mouvement est un mouvement politique, féministe, d’éducation populaire.
Un mouvement de transformation sociale, pour une société juste, laïque, inclusive et égalitaire. Sans esquiver les débats, le congrès a réaffirmé les valeurs fondamentales du Planning et leur mise en pratique avec l’accueil inconditionnel de toutes les personnes et leur inclusion dans le mouvement, sur le terrain comme dans les instances de gouvernance.
C’est un mouvement plus fort qui ressort de ce congrès, décidé à défendre les orientations votées et des valeurs qui essuient des attaques permanentes.
Tant qu’une femme n’aura pas accès aux droits fondamentaux, tant qu’une femme vivra les conséquences de politiques migratoires injustes, ensemble nous nous battrons. Tant que le droit de vivre sa vie sexuelle en toute liberté, sans contrainte ni dépendance, ne sera pas respecté comme un droit fondamental, nous nous battrons. Tant que des personnes subiront des discriminations et violences sexistes, sexuelles, liées à leur orientation sexuelle ou à leur identité de genre, nous nous battrons. Tant que chaque jeune ne pourra accéder à l’information et à l’éducation nécessaires pour être en capacité de faire ses propres choix, nous nous battrons.
Ces combats, nous souhaitons les mener avec celles et ceux qui partagent ces valeurs, en France, en Europe et à l’International, car ils dépassent largement nos frontières. Nous nous opposerons à toutes les politiques qui attaquent les droits et les libertés, et qui font le lit des populismes et de l’extrême droite.
Nous sommes solidaires des femmes algériennes, des femmes kurdes, des femmes d’Amérique Latine et de toutes les personnes qui luttent aujourd’hui pour leurs libertés, pour leurs droits, pour la démocratie, pour l’égalité.
Nous lutterons tant qu’il le faudra pour que chaque personne puisse jouir de ses droits ! Nous sommes fières de faire mouvement : #OnestlePlanning ! On continue !
Vous trouverez ci joint deux nouvelles offres d'emplois.
Un poste de responsable administratif-ve et financier-ère / suivi de projets à Marseille : Contrat à durée déterminée de remplacement de congé maternité à partir du 1/12/2019. Temps de travail hebdomadaire : Temps partiel (30h/semaine)
Un poste de conseiller-ère conjugal-e et familial-e à Marseille et Aix-en-Provence : Contrat à durée déterminée de remplacement sur plusieurs postes de Conseiller-ère-s conjugal-e-s et familial-e-s. Temps de travail hebdomadaire : Entre 21 et 28h/semaine selon les périodes d’absence des
salarié-e-s titulaires des postes remplacés.
Merci d'adresser votre candidature par mail et/ou de faire circuler cette annonce dans vos réseaux.
Pour la énième fois, Le Planning se retrouve dans l’œil d’un cyclone médiatique, toujours avec les mêmes médias, et toujours sur les mêmes sujets!
Devant tant d’acharnement à son égard, le Planning s’interroge :
sur l’éthique de certains journalistes et de médias qui sans s’informer à la source, extraient des propos hors de leur contexte pour poser des débats de façon délétère
sur la posture de certains partenaires institutionnels et associatifs qui ne connaissent plus les numéros de téléphone du Planning pour se renseigner et relaient des informations non vérifiées
sur la méthode de communication qui consiste à adresser aux médias une lettre avant même qu’elle soit envoyée à ses propres destinataires, les coprésidentes du Planning
sur cette soudaine et lourde suspicion qui fait du Planning un “traître au féminisme et à la laïcité”, ce qui permet d’évacuer les débats et bilans de politiques publiques.
Ces règlements de comptes à “fleurets très peu mouchetés” qui se substituent à des débats respectueux nous indignent !
“Bienheureux.ses” celles et ceux qui n’y comprennent rien : le Planning Familial est toujours (ben oui !) une association féministe et laïque (statuts et charte), qui prépare son congrès national de fin octobre à Niort. Pour ce faire, les associations départementales qui le composent sont sollicitées démocratiquement sur les sujets qu’elles souhaitent voir aborder lors du congrès qui fixera les orientations du mouvement pour les trois prochaines années.
Diffuser le texte interne de synthèse préparatoire au débat de notre mouvement, et l’utiliser pour faire un scoop et remuer la fange est éthiquement répugnant.
Nous revendiquons de pouvoir exprimer dans un cadre sécurisant, sécurisé et démocratique tous les questionnements qui traversent notre mouvement et la société française, et pour que les orientations soient prises en toute connaissance de cause. En effet, nous ne faisons pas “l’autruche” face à tous les débats et toutes les questions socialement vives, et nous n’exigeons pas des associations départementales qu’elles adoptent une seule et unique manière de penser et de réfléchir. Néanmoins, les votes sur les orientations politiques nationales auront bien lieu lors du congrès et le Planning sera attaché à communiquer sur les orientations ainsi décidées collectivement.
Merci à celles et ceux qui nous soutiennent et avec qui nous travaillons afin de défendre les droits sexuels et reproductifs pour toutes les personnes sans discriminations, pour le droit de choisir et la construction d’une société juste et pour égalitaire !
La journée internationale pour le droit à l’avortement
En France bien qu’inscrit dans la loi, l’avortement n’est toujours pas «légitime», on demande régulièrement aux femmes de se justifier. Nombreuses sont les personnes qui parlent de l’avortement comme d’un «échec», de ces femmes qui ne sont pas capables» d’utiliser correctement la contraception et qui «tombent enceintes» par «accident». Tous ces mots sont intériorisés par les femmes, ce qui provoque parfois un sentiment de dévalorisation quand elles sont face à une situation de grossesse non prévue. Seulement 36% de la population mondiale vit dans des pays où l’avortement pratiquée à la demande de la femme, est autorisée.
Autre chiffre qui fait particulièrement froid dans le dos : 47 000 femmes décèdent chaque année des suites d’un avortement illégal, soit une femme toutes les 9 minutes. Parmi celles qui en réchappent, beaucoup devront vivre avec des séquelles, et pour d’autres c’est l’incarcération qui les attend ! Parce que nous croyons que ces morts sont évitables, et que toutes les femmes de tous les pays devraient pouvoir décider en toute autonomie si et quand avoir ou ne pas avoir d'enfant, nous appelons à une forte mobilisation le 28 septembre dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l'avortement.
La campagne
En France, bien que l'avortement soit un droit :
Les anti-choix prennent de plus en plus d'espace dans les médias, sur le web, dans la rue.
Nous entendons toujours autant de discours remettant en cause le droit à l'avortement.
Nous accueillons toujours autant de femmes face à un sentiment de culpabilité et confrontées à des difficultés pour exercer leur droit à avorter... Nous devons prendre la parole en tant qu'association féministe de terrain pour rappeler que bien que l'avortement soit un droit en France il reste encore beaucoup à faire pour que ce dernier soit réellement effectif pour toutes. À partir d'un message fort : "L'avortement est un droit fondamental" nous allons pointer, avec l'aide de chiffres clés et de verbatims recueillis lors de nos permanences téléphoniques et physiques les éléments qui constituent des freins majeurs pour que les femmes puissent réellement exercer leurs droits librement (fermetures des centres IVG, culpabilisation de certain.es soignant.es etc...). Ce qui permettra ensuite de visibiliser les revendications du Planning pour faciliter l'accès à l'avortement de toutes.
« Tomber la culotte ! » est un projet sur la santé sexuelle à destination des femmes lesbiennes, bisexuelles et autres curieuses, porté par l’Enipse (équipe nationale d’intervention en prévention et santé) depuis 2017.
Tomber la culotte #2 a été réalisée par un comité de pilotage coordonné par Coraline Delebarre et Clotilde Genon. Cette brochure s’adresse aux femmes, cis et trans, qui ont des rapports avec d’autres femmes (FSF), de manière exclusive ou non, et quelle que soit la façon dont elles se définissent. Comme pour la première version, des artistes lesbiennes, bies, queer et/ou féministes ont illustré les différents chapitres de l’ouvrage.
Tomber la culotte se veut « un outil de valorisation, de visibilité et d’empowerment ». Elle aborde, dans plusieurs chapitres, le rapport au corps, une histoire des luttes pour les droits des lesbiennes, les sexualités entre femmes, et la santé sexuelle des FSF. Quelques adresses et un glossaire complètent cette nouvelle édition.
La brochure Tomber la Culotte #1 a été coporté par le Kiosque Infos Sida et Sida Info Service entre 2011 et 2016 avec la participation de nombreuses associations dont le Planning Familial.
Le planning familial 13 recherche deux nouveaux/nouvelles volontaires en service civique pour accompagner à la sensibilisation des jeunes aux enjeux de la santé sexuelle.
Durée de la mission : du 09 octobre 2019 au 08 juin 2020 (8 mois). Une formation obligatoire aura lieu les 14 et 15 octobre 2019 à Paris.
Horaires : 24 heures hebdomadaires
Lieux : Marseille et Aix-en-Provence
Thématiques : action sociale /droits et santé» Lire la suite
Plus Belle La Nuit, collectif de prévention et de réduction des risques en milieux festifs fait un état des lieux des oppressions sexistes et sexuelles en milieu festif...» Lire la suite
Grâce aux préservatifs vous êtes protégé.e du VIH et des autres IST à condition d’y avoir accès et d’avoir le choix : interne, externe et de bonne qualité !
Aujourd’hui cet accès est remis en cause par une diminution des dotations aux associations des préservatifs gratuits : le Planning Familial lance un appel national à se mobiliser en témoignant sur vos difficultés d’accès à ceux-ci.
Vous trouverez en pièces jointes le PV de l’assemblée générale qui c'est tenu dans les locaux du Planning familial 13 le 02/07/2019 ainsi que le rapport moral.
Cinq chroniques sur la question du genre en CP à découvrir sur le site Questions de classe(s)
1 : Intro et féminisme matérialiste
2 : À la bibliothèque.
3 : Conseil d’élèves et cours de récréation.
4 : Vers des récréations moins sexistes.
5 : Le consentement, conseil d’élèves et éducation à la sexualité
[extrait de la première chronique] Je suis enseignant en CP en éducation prioritaire renforcée à Paris. Sans être une classe « Freinet », ma classe de CP dédoublée s’organise avec quelques institutions coopératives et notamment un conseil hebdomadaire [2]. Ce conseil a permis de prendre en charge la question de l’égalité fille-garçon, de la lutte contre les oppressions sexistes dans la classe – anticipant d’une année la programmation de l’école (en CP, on travaille sur le racisme, en CE1 sur le sexisme). Par le récit de cet outil pédagogique qu’est le conseil, il s’agit aussi de consigner des observations sur comment le genre fait la classe : comment le genre façonne les relations en son sein, comment il co-construit des comportements, des corps et des apprentissages, et in fine, des trajectoires scolaires.
Pour trouver des infos sur la contraception, l'IVG, la sexualité, les IST, le sida, les violences et accéder à un annuaire géolocalisé des professionnel·le·s de santé de la région PACA
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