Nos actualités associatives

[Revue de Presse] Marseille trop puissante de Margaux Mazellier

Dans la revue de presse du Planning Familial en ce début 2024, il y a cette chronique du média indépendant marseillais Marsactu par Margaux Mazellier. L'autrice y présente quelques unes des personnes présentes dans son livre à paraitre le 16 février intitulé [Marseille trop puissante].

Dans ce premier épisode, Julia Morandy et sa petite-fille Camille Noble confrontent leurs regards de militantes.

"La nonagénaire est l’une des pionnières du Planning familial 13, premier acteur local des luttes sur la sexualité et la reproduction, créé en 1962 à Marseille."

[...]

"La lutte continue donc mais heureusement la relève est assurée au sein même de la famille puisqu’en janvier 2020 Camille Noble décide de suivre la même formation que sa grand-mère. Le Planning familial a réussi à faire entrer cette formation au répertoire national des certifications professionnelles en 2021 après de longues années de lutte."

[...]

"Aujourd’hui, l’accès à la contraception et le droit à l’avortement restent des piliers de la lutte du Planning Familial 13. Depuis 2014, le taux de recours à l’interruption volontaire de grossesse en Provence-Alpes-Côte d’Azur est le plus élevé de la France métropolitaine. Mais l’association, désormais située au 106 boulevard National dans le 3ème arrondissement, a également diversifié ses actions et ouvert ses portes à de nombreuses associations partenaires locales : stages d’auto-défense pour femmes, groupes de paroles pour les victimes d’inceste, ateliers de sensibilisation à la contraception masculine, programme d’accompagnement à la vie affective, relationnelle et sexuelle des personnes en situation de handicap ou encore accueil des personnes homosexuelles et trans…"

La suite par ici :

Le livre 

Marseille trop puissante - 50 ans de féminisme dans la ville la plus rebelle de France, Margaux Mazellier, parution le 16 février aux éditions Hors d'atteinte.

Bonne année 2024 !

Le Planning Familial de Marseille vous remercie pour votre soutien et vous présente ses meilleurs vœux !

En 2024, le combat continue !

Pour devenir adhérent.e de l'association ou soutenir nos actions c'est par là.

[COMMUNIQUE] Halte aux attaques contre l'IVG instrumentale !

Communiqué de Presse commun ANCIC, ANSFO, Collectif "Avortement en Europe les femmes décident" et Planning Familial, suite à la parution du décret relatif à la pratique des interruptions volontaires de grossesse instrumentales par des sages-femmes en établissement de santé.

Celui-ci prévoit une obligation pour les sages femmes d'être encadrées par 4 médecins pour pouvoir pratiquer des IVG «instrumentales». Seules les sages-femmes doivent être encadrées ainsi, pourquoi ?

L'enjeu est clair ici, au décours d'un décret d'application qui devait être anodin : cela devient une bataille idéologique contre l'IVG instrumentale.

Lire le communiqué :

CP_19122023

Des permanences d'écoute sur rendez-vous à Marseille

Depuis début décembre 2023, il est possible de prendre rendez-vous pour venir nous rencontrer lors des permanences d'écoute à Marseille. Voici le détail :

  • Permanences d’écoute – sur rendez-vous (pris par tel ou sur place)
    Lundi : 13h-17h15
    Jeudi : 13h-17h15
  • Permanences d’écoute – sans rendez-vous
    Mardi : 14h-18h
    Mercredi : 14h-18h
    Vendredi : 14h-17h

Il est recommandé d’arriver au plus tard ¼ d’heure avant la fin de la permanence.

  • Permanences de dépistage TROD

Vendredi : 14h-17h

Toutes les infos

1er décembre 2023 : Journée mondiale de lutte contre le Sida

Des défis considérables à relever !

Communiqué de presse du Planning Familial

En cette journée mondiale de lutte contre le Sida, le Planning familial rappelle son engagement continu dans la lutte contre le Sida et le VIH en France et dans le monde, aux côtés des associations communautaires et auprès des personnes vivant avec le VIH.

Alors que l’objectif mondial, selon les Objectifs du Développement Durable de l’ONU, est de vaincre le VIH/SIDA d’ici 2030, nous constatons que les défis sont encore considérables : 39 millions de personnes sont atteintes du VIH dans le monde. Ces défis tiennent notamment aux discriminations subies par les personnes atteintes du VIH/Sida. En France, la sérophobie reste encore extrêmement présente et a des conséquences dramatiques sur la vie quotidienne et les droits des personnes atteintes par le VIH : stigmatisations fréquentes au cours de leur vie affective et sexuelle, refus de soins ou discriminations en contexte médical de la part de certain∙es professionnel∙les de santé, difficultés voire impossibilité d’obtenir un prêt bancaire, un emprunt ou un logement, ou encore discriminations au sein du monde professionnel.

À cela s’ajoute le visage de l’épidémie, dont les représentations sont bien différentes de la réalité. Encore peu montrées dans les représentations des populations susceptibles de contracter le VIH, les femmes cis représentent pourtant 53% des personnes vivant avec le VIH dans le monde et sont environ 40 000 vivant avec le VIH en 2020 en France, souvent plus fortement touchées par la précarité ou les violences sexuelles. Ces acteurs favorisent leur contamination, notamment pour les femmes en parcours migratoires ; par ailleurs le manque de recherche essentiellement testée sur les hommes, laisse une part d’ombre sur les méthodes de prévention et les soins pouvant convenir aux femmes, notamment sur les usages possibles de la PrEP, qu’on leur propose trop peu souvent.

Les femmes trans sont également particulièrement exposées aux contaminations au VIH : sur les dix dernières années, la plupart des personnes trans diagnostiquées sont des femmes trans (87%), et la plupart d’entre elles sont nées à l’étranger (83%). Les diagnostics d’infection VIH ont plus généralement augmenté de 31% pour les personnes trans contaminées par rapports sexuels entre 2019 et 2022.

Il est nécessaire de mettre fin à cette précarité et ces inégalités, pour tous les groupes vulnérables, et on ne peut que s’offusquer à ce titre du vote de la suppression de l’Aide médicale d'État. Rappelons que les personnes nées à l’étranger représentaient 56% des découvertes de séropositivité en 2022, et sont souvent diagnostiquées tardivement. Le manque d’accès aux dépistages et aux soins qu’entraînerait encore davantage la suppression de l’AME renforcerait la précarité et les difficultés d’accès à la santé des personnes en parcours migratoire, ainsi que la propagation de l’épidémie, et serait donc délétère pour la santé de toustes.

Plus généralement, l’État n’est pas à la hauteur des enjeux concernant la santé sexuelle et ne met pas tout en œuvre pour faire appliquer la loi de 2001 sur l’éducation à la sexualité. Ce défaut d’information se ressent sur le terrain auprès des jeunes, comme le démontre un rapport du Planning Familial qui sera rendu public le 7 décembre prochain : 1/3 des jeunes s’estiment être mal informé·es sur le VIH/sida.

Cette enquête est accompagnée d’une grande campagne de prévention pour les jeunes et par les jeunes, intitulée #DépistezLesToutes. L’objectif est de diffuser des informations précises, claires et objectives sur les IST, de dédramatiser et de lever les tabous qui empêchent encore trop de personnes d’accéder au dépistage et aux soins.

Alors que les progrès sont indéniables, qu’il s’agisse de l’existence de traitements moins invasifs rendant le VIH indétectable dans l’organisme, de la diffusion des moyens de prévention comme la PrEP, ou encore de la recherche de vaccin, il est encore nécessaire de se battre afin de mettre fin à l’épidémie de VIH. Le Planning familial revendique donc :
🔸 Le renforcement de financements pour la recherche avec une approche genrée afin de prendre en compte les spécificités liées aux femmes et aux minorités de genre, et dans la continuité avec les engagements français pris à l’international dans le cadre du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
🔸 La mise en œuvre réelle de l’éducation complète à la sexualité, en conformité avec la loi de 2001, afin de sensibiliser aux infections sexuellement transmissibles et au VIH, de favoriser un dépistage régulier et des soins et ainsi lever les tabous qui empêchent encore trop de personnes d’y accéder.

Ainsi, le 1er décembre de chaque année, le Planning familial exprime sa mobilisation pour les droits des personnes vivant avec le VIH ou le sida, et dans la lutte contre ce virus !

Ressources :

Le rapport jeunes et IST

Revue de presse et bibliographie

Formation CCF au Planning Familial 13 - nouvelle promotion

Depuis septembre 2023, une nouvelle session de la formation au Conseil conjugal et familial a débuté au sein du Planning Familial 13, dans nos locaux, au 106 boulevard national.

18 stagiaires se sont lancé·es dans cette aventure de deux ans. L’objectif est d’obtenir la certification au métier de conseiller·e conjugal·e et familial·e. Pour ce faire, les stagiaires vivront une quinzaine de regroupements (au rythme d’un par mois environ) et travailleront leur posture au travers de stages au sein du planning familial et à l’extérieur, dans d’autres structures.

À chaque regroupement, une thématique : l’écoute active ou approche centrée sur la personne ; santé sexuelle (avortement, contraceptions, IST, etc.) ; violences conjugales ; violences sexuelles ; éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle, parentalités, etc. Le programme est dense et riche.

Le groupe est d’ores et déjà très investi, impliqué dans le processus de formation et prolifique en matières d’échanges, de débats et de ressources. Deux belles années en perspective !

Bienvenue à ielleux !

[25 novembre] Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes Le Planning Familial appelle à la mobilisation

25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Le Planning Familial appelle à la mobilisation et défilera partout en France pour dénoncer les
violences sexistes et sexuelles.

Omniprésentes et systémiques, les violences sexistes et sexuelles détruisent les vies des femmes,
des minorités de genre et des enfants, en France mais également partout dans le monde, aussi bien
dans la sphère privée que publique. Rappelons-le, chaque année 1 femme meurt tous 3 jours sous
les coups de son conjoint ou ex conjoint, et plus de 90 000 sont violées.

Ces violences sexistes et sexuelles ne sont pas seulement des violences de genre. Elles sont
renforcées par un ensemble d’oppressions liées au racisme, au validisme, à la domination de
l’hétérosexualité, aux LGBTQIA+ phobies, au classisme…mais également dans les parcours de
migration ou les situations de conflits armés.

Le 25 novembre nous marcherons contre la culture du viol véhiculée par les médias, les films, les
réseaux sociaux, le Gouvernement : non, nous ne l'avons pas "bien cherché", non, "nos tenues ne
sont pas un appel au viol et aux agressions" et non, il n'existe pas de passe-droit pour les "grands
artistes" ou des hommes politiques.

Le 25 novembre nous marcherons contre les violences sexistes et sexuelles qui perdurent dans
le milieu médical, contre les violences obstétricales et gynécologiques; contre les injonctions à être
"conformes", jamais assez mince, blanche, ou valide.

Le 25 novembre nous marcherons contre les violences sexistes et sexuelles qui perdurent au
travail et les inégalités salariales qui sont un frein réel à l'indépendance économique des femmes et
donc limitent les possibilités d'actions des femmes contre ces violences.

Le 25 novembre nous marcherons en solidarité aux militantes féministes du monde entier
comme les milliers de militantes en Amérique Latine, qui se sont battues pour obtenir le droit à l'IVG.
Nous continuerons de soutenir les femmes iraniennes qui tentent de déroger au pouvoir actuel et
oppresseur. Nous dénoncerons les privations des droits fondamentaux des femmes afghanes. Nous
défendrons les féministes polonaises, hongroises, italiennes, américaines… partout dans le monde,
là où les violences sont encore présentes.

Le 25 novembre nous marcherons pour inscrire le droit à la contraception et à l'IVG dans notre
constitution, pour en finir avec la culpabilisation, la maltraitance, les discours dominants et
dévalorisants, qui constituent une forme de violence.

Le 25 novembre nous marcherons pour faire respecter les engagements de la France dans la
Convention d’Istanbul qui définit le viol comme absence de consentement et qui est actuellement en
cours de négociation dans une directive européenne.

Le 25 novembre nous marcherons pour exiger des moyens pérennes pour la prévention des
violences; pour la formation de tous.tes les professionnel-le-s de santé, de l'éducation, de la santé
et judiciaire, au repérage et à la prise en charge des violences, dans le respect de la diversité des
corps et des identités.

Le 25 novembre nous marcherons pour améliorer la prise en charge des psychotraumas des
personnes victimes de violences sexistes et sexuelles.

Le 25 novembre nous marcherons pour bénéficier réellement d’un accueil et d’un
accompagnement dignes, sécurisés et facilités pour toutes les personnes victimes de violences
intrafamiliales, avec un renforcement du nombre et des budgets pour les structures d'accueil, en
France et quelque soit leurs pays d’origines.

Le 25 novembre nous marcherons pour obtenir immédiatement 3 milliards d'euros pour
combattre enfin efficacement ces violences sexistes et sexuelles !

Nous sommes fort.es, nous sommes féministes, nous sommes solidaires. Nous ne sommes pas
seul.es. Nous sommes des milliers, des millions, des milliards et nous crions ensemble que nous ne
sommes pas quantité négligeable.

Le 25 novembre, marchons ensemble pour faire entendre nos voix, pour en finir avec les
violences sexistes et sexuelles en France et partout dans le monde !

[Conseil lecture] 2060 de Lauren Bastide: apocalypse now

2060. Le monde est aux prises avec le dérèglement du climat et un durcissement politique sans précédent pour toute réponse aux crises environnementales et migratoires.

Alors que la fin du monde, rebaptisée FDM, est imminente, l'héroïne vit sa dernière journée loin du bruit et de la fureur. Elle se remémore les luttes des décennies passées, les révoltes intérieures autant que militantes.

Difficile de ne pas remarquer que Lauren Bastide, journaliste et créatrice du podcast La Poudre, qui signe ici sa première fiction, aura l'âge de son héroïne en 2060. Le réalisme glaçant de ce futur proche interpelle de façon percutante sur l'urgence des combats, mais parvient aussi à créer un moment suspendu de poésie, et de foi dans les rapports humains, au cœur du récit apocalyptique.

Le Planning Familial 13 partenaire des Bus du Coeur

Mercredi 18 et vendredi 20 octobre, le Planning Familial 13 était présent sur le Parvis du Mucem. Un stand dans le cadre du passage du Bus du Cœur à Marseille.

Deux journées centrées sur les femmes afin d'informer, à propos des risques cardiovasculaires et de proposer des dépistages. L'objectif est d'amener les femmes qui sont hors des parcours de soins à prendre en compte leur santé.

En France, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des femmes (26%, devant le cancer 25%). Chaque jour, elles tuent 200 femmes dans l’hexagone et 25 000 dans le monde. Pourtant, 80% de ces décès pourraient être évités si un parcours de dépistage était mieux défini. Les plus touchées sont les femmes en situation de vulnérabilité. 86% d’entre elles présentent des besoins pour leur santé, et nécessitent une prise en charge adaptée, à travers l’organisation d’un accès à des soins et à un parcours coordonné.

En 5 ans, le fonds Agir pour le Cœur des Femmes s’est fixé comme objectif de sauver 10 000 femmes de ces maladies, grâce notamment au déploiement du Bus du Cœur des Femmes.

Il se rend de ville en ville pour accueillir des femmes en vulnérabilité de précarité sanitaire et sociale pour les remettre dans un parcours de soin cardio-gynécologique. Le dépistage est entièrement gratuit, sur inscription préalable auprès des services santé et social de la ville d’accueil.

[podcast] Mon lycée féministe

Chaque mois, le Planning Familial 13 partage des lectures, des écoutes, des expos qui ont marqué l'équipe.

Nous écoutons souvent les épisodes de « Un podcast à soi » de Charlotte Bienaimé sur Arte Radio. Elle inaugure cette 7ième saison par un reportage en immersion dans un lycée de Créteil où des professeur.e.s ont décidé de placer les questions d’égalité au cœur de la vie du lycée. On peut y entendre un atelier de réécriture des contes traditionnels en cours d’anglais, de nombreux textes d’autrices féministes en cours de littérature… Et on vous laisse découvrir la suite.

A l’heure où les séances d’éducation à la sexualité sont questionnées, c’est une écoute qui fait vraiment du bien !

Lien vers l'écoute