Archives agenda

27
Juil

We are coming, chronique d'une révolution féministe

Projection

jeudi 30 mars

20h30

Cinéma l'Alhambra
2 Rue du Cinéma
13016 Marseille

Ciné-rencontre à l’occasion de la projection du film

 

En présence de la réalisatrice Nina Faure et d’une animatrice de prévention du Planning Familial 13

Film documentaire de Nina Faure
France. 2023. 1h27

Une nouvelle génération politise les enjeux autour du corps, de la sexualité et des rapports de genre. Pour deux amies, Nina et Yéléna, cela commence par une prise de conscience. avec quelques autres, elles se demandent pourquoi, dans une société qui prétend que l’égalité des sexes est déjà là, l’accès au plaisir est si difficile. Elles organisent des groupes de parole, découvrent Notre corps, nous-mêmes, un manuel féministe historique qui leur ouvre de nouvelles portes d’analyse.

« Un film à la fois audacieux, nécessaire et résonnant avec l’actualité. On rit, on pleure et on en apprend beaucoup. We are coming : nous y serons, vous aussi ? » Amélie, Louis, Prune

Toutes les infos

 

30
Mar

Aflam - séance spéciale autour du cinéma des luttes queer et LGBT+

Projection

vendredi 24 mars

10h00

Vidéodrome 2
Cours JulienMarseille

Dans le cadre du festival Aflam, le Vidéodrome 2 propose une double séance pour explorer
la création cinéma autour des luttes Queer, LGBT+ et de différentes façons de parler d’amour.

Au programme :

Phone Echo
de Anouch Basbous
Documentaire | France, Liban | 2021 | 8 mn
Portrait expérimental et sensoriel d’une histoire d’amour empêchée, au travers de conversations téléphoniques.

Sirens
de Rita Baghdadi
Documentaire | Liban, Etats-Unis | 2022 | 1h20
Les membres de Slave to Sirens, premier groupe métal libanais entièrement féminin, vivent ensemble le lancement de leur carrière. Leurs histoires d’amour comme la situation étouffante de leur pays sont au cœur de leur création musicale.

Tout le programme du festival Aflam

24
Mar

Une histoire des produits menstruels - Jeanne Guien

Présentation

vendredi 24 mars

19h00

Librairie L'Hydre aux mille têtes
96 rue Saint-SavourninMarseille

Rencontre avec Jeanne Guien autour de son livre Une histoire des produits menstruels, paru aux éditions Divergences

Loin d´être un phénomène purement biologique, les règles et plus généralement le cycle menstruel forment une expérience socialisée. Chaque société développe une culture menstruelle dominante, faite de pratiques, techniques et représentations plus ou moins acceptables.

Ce livre étudie la culture menstruelle propre aux sociétés consuméristes, dans lesquelles toute expérience (notamment, toute expérience du corps) tend à être associée à des produits marchands. À travers l’histoire de trois produits menstruels – les serviettes jetables, les tampons jetables et les applications de monitoring des règles – l´auteure poursuit son enquête sur le consumérisme, les objets du quotidien et le dressage des corps « féminins ».

Lien vers l’événement

24
Mar

Appel à la grève féministe - 8 mars

Grève

mercredi 08 mars

19h00

Vieux-Port
13001 Marseille

Appel à la grève du collectif Marseille 8 mars – Assemblée féministe

Rendez-vous à 14h au Vieux port sur la ZOF (Zone d’occupation Féministe) et à 17h30 en manifestation !

Le 8 mars 2023 nous n’irons pas travailler.

Nous ne ferons pas la vaisselle, ni la cuisine, ni les courses.

Nous déserterons nos lieux de travail, de consommation et de travail domestique et reproductif.

Parce que nous sommes femmes et minorités de genre dans une société patriarcale et capitaliste. Notre travail est peu reconnu et sous-rémunéré, notamment dans les secteurs de la santé, du soin, du social, de l’éducation et du nettoyage.

Parce que nous subissons des violences sexistes et sexuelles dans nos foyers, dans l’espace public comme sur notre lieu de travail.

Parce que la vague réactionnaire internationale conteste notre droit à disposer de nos corps : restriction de l’accès à l’avortement, à la contraception, à la reproduction assistée, aux procédures de transition.

Parce que nous sommes ignoré·es, infantilisé·es, non rémunéré·es, violenté·es dans la plus grande indifférence lorsque nous sommes handicapé·es.

Parce que lorsque nous sortons du schéma hétéronormatif, nous ne pouvons l’assumer sans risque de représailles.

Parce que lorsque nous nous trouvons à la croisée du racisme et du patriarcat, nous avons plus difficilement accès à l’emploi, ou toujours aux mêmes, et nous subissons rejet, indifférence, violences.

Parce que les attaques contre les droits sociaux se multiplient. La réforme des retraites et de l’assurance chômage en sont les exemples. Le gouvernement nous plonge toujours plus dans la crise sociale : les prix explosent, il devient difficile de se loger, de se chauffer, de se nourrir convenablement.

Parce que les inégalités économiques de plus en plus démesurées s’enchevêtrent à la crise climatique dont les manifestations sont de plus en plus intenses. Cela précarise toujours davantage nos existences.

Parce que la loi anti squat (Kasbarian-Bergé) et le projet de loi Darmanin vont rendre la vie impossible aux plus précaires, en menaçant le droit au logement et en facilitant l’exploitation et les expulsions des migrant.e.s.

La grève féministe, c’est l’arrêt du travail productif et reproductif, salarié, à l’école ou au foyer.

A travers la grève féministe, nous pouvons construire une force commune contre la violence patriarcale, la précarisation, l’austérité et la pauvreté.

Nous nous approprions un outil traditionnel de lutte pour le dépasser, le réinventer ensemble sur la base de nos besoins dans tous les domaines de nos vies.

Faisons de cette pratique,une force, une puissance collective. Nous nous arrêtons un jour pour apprendre ensemble à s’arrêter et à faire grève contre la violence tous les jours de l’année.

Révoltons nous, crions tou.te.s ensemble que si nos vies ne valent pas, nous nous arrêtons !
Bloquons le système qui nous exploite, nous opprime et nous tue !

Envahissons les rues le 8 mars et retrouvons nous tou.te.s ensemble pour lutter !

 

08
Mar

Fin de match pour la violence

Rencontre

mercredi 08 mars

14h00 - 17h30

La Friche
13003 Marseille

Un événement de l’ADDAP 13 qui fait du sport une pratique d’inclusion. Une après-midi festive et fédératrice ouverte à tou·te·s !

« Fin de match pour la violence » revient pour sa troisième édition sur le Playground. Dix associations du quartier de la Belle de Mai se rassemblent au cœur de la Friche pour une après-midi au programme fédérateur et ouverte à tou·te·s.

Autant d’activités allant de la poterie au parkour en passant par la cuisine, le théâtre, la photographie, le football, le dubble dutche et la boxe féminine pour sensibiliser aux violences faites aux femmes.

Cet évènement organisé par l’Addap 13, souligne les liens qui se tissent entre les structures de la Friche autour, entre autre, du sport comme pratique d’inclusion.

L’action culturelle de la Friche la Belle de mai et l’Addap 13 travaillent ensemble depuis de nombreuses années à l’insertion professionnelle et à l’inclusion des jeunes de la Belle de Mai dans les projets artistiques portés par les structures résidentes.

Bon à savoir :

Cette après-midi est entièrement gratuite et ouverte à tout le monde, filles et garçons, enfants et adultes !

 

08
Mar

Collectif Marseille 8 mars - Assemblée féministe

AG et ateliers

dimanche 26 février

14h00 - 17h30

Planning Familial 13Marseille

le collectif « Marseille 8 mars – Assemblée féministe » propose un atelier afin de préparer la grève du 8 mars

*Ateliers d’informations et d’échange sur la grève féministe en mixité choisie

dimanche 26 février à partir de 14h00 dans les locaux du Planning Familial, au 106 boulevard National

« Le 8 mars est la journée internationale des luttes des femmes et minorités de genre. A cette occasion, les féministes s’organisent depuis plusieurs années pour la grève. Tout a commencé en Amérique du Sud avec le mouvement ’Ni una menos’ en 2015 où des milliers de personnes se sont mises en grève et sont descendues dans la rue. Les années suivantes, en Italie, en Espagne et en Suisse, des images montrent des marées humaines violettes (la couleur du féminisme) dans les rues.

En France, la coordination nationale féministe (https://coordfeministe.wordpress.com/) vise une mobilisation de cette ampleur pour le 8 mars 2023 ! Et nous, féministes marseillaises, souhaitons participer à ce mouvement et vous invitons à nous rejoindre, vous, vos adhérent.e.s, vos bénéficiaires, vos collègues, mais aussi vos proches, votre grand-mère, votre voisine… Nous comptons sur vous pour diffuser l’information ! »

La suite pour plus d’infos

 

26
Fév

Justice pour Marie Belen

Rassemblement

vendredi 10 février

17h00 - 17h30

Cour d’Assise
Place de Verdun
13100 Aix-en-Provence

Rassemblement féministe en soutien à notre camarade, sœur, et amie Marie Belen Pisano, assassinée à Marseille le 17 mars 2019

Le 17 mars 2019, Marie Belen, étudiante de 21 ans originaire d’Alès, a été poignardée en plein cœur à Marseille par un inconnu, alors qu’elle allait prendre le métro. La majorité des médias soulignent le vol de son portable comme motif du meurtre car l’accusé est poursuivi pour « vol avec violence ayant entrainé la mort ». Or, des images montrent clairement que le téléphone portable n’était pas ce qui intéressait l’assassin. Pour la famille de Belen comme pour les féministes qui la soutiennent, il s’agit d’un féminicide non intime (féminicide commis par une personne avec laquelle la victime n’a pas de lien intime).

Faire reconnaitre le meurtre de Marie Belen comme un féminicide, c’est faire honneur aux luttes dans lesquelles elle s’inscrivait.

Marie Belen était une camarade féministe franco-argentine. Ayant grandi dans les Cévennes, elle vivait à Marseille et soutenait les luttes féministes latino-américaines. C’était une jeune femme libre, qui ne supportait pas les injustices. Sensible à toutes les luttes contre les oppressions, elle ne faisait pas de concession aux manifestations du racisme, du classisme, de la xénophobie et du sexisme. Après des études aux Beaux-Arts de Montpellier, Belen s’est tournée vers des études d’anthropologie. Elle était une artiste talentueuse, qui illuminait ce monde et voulait y laisser une trace. Nous la porterons à jamais dans nos coeurs et dans nos luttes, car quand une féministe meurt, elle ne meurt jamais.

Le 10 février sera le dernier jour du procès de l’assassin de Belen, procès tenu à huis-clos à la Cour d’Assise d’Aix-en-Provence. Nous refusons que le verdict prononcé ne soit qu’un fait divers, que le procès soit réduit au traitement d’un individu et d’une psychologie déviante. Le meurtre de Belen est une manifestation de la violence du patriarcat. Le féminicide est le point culminant de toutes les violences qui assaillent les femmes et les minorités de genre.

Nous contestons le silence et la dépolitisation des violences sexistes qui ont causé sa mort et soutenons la revendication de féminicide non-intime portée par ses proches depuis bientôt 4 ans. Nous saluons le courage et la force de la famille de Marie Belen, dont la lutte est exemplaire. Solidaires et vénères, nous serons présentes devant la Cour d’Assise d’Aix-en-Provence le 10 février à 17h pour une partie d’entre nous, ou place de la République à Paris le même jour à 18h30 !

Les violences faites aux femmes nous concernent toutes et tous

Que ce soit au travail, en couple, dans nos familles, nos collectifs militants ou dans l’espace public, les femmes et minorités de genre sont constamment visées par des violences sexistes et sexuelles. Comme on l’entend depuis plus de 20 ans, 1 femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint. Les violences patriarcales sont quotidiennes et systémiques. Elles concernent toutes les classes sociales et ne sont liées ni à des questions de « cultures » ni à des questions « d’éducation », contrairement à ce que répètent les discours racistes et classistes dominants. Sinon, pourquoi 2 tiers des étudiantes de médecine en France auraient-elles été victimes d’agression sexuelle ? Les violences sexistes et sexuelles prennent des visages anti-LGBT (elles ont doublé en cinq ans), validistes (80% des femmes handicapées sont victimes de violence), et ce dans un contexte de racisme, d’islamophobie et d’instrumentalisation nationaliste du féminisme. Nos camarades travailleuses du sexe sont aussi visées par des féminicides à répétition – nous pensons à Vanessa Campos, femme trans péruvienne assassinée en 2018, ou à Sabah, rouée de coups en plein Paris en novembre dernier.

Tous ces meurtres ne relèvent pas de cas isolés. Ils ont pour auteur le cis-hétéro-patriarcat. Il n’y a pas de petites violences : de l’insulte aux viols et aux féminicides, nous vivons dans un système qui légitime et banalise les violences des hommes sur les femmes et les minorités de genre. L’impunité des agresseurs est réelle, autant que la double peine que subissent celles et ceux qui dénoncent ces violences.

Nous appelons à transformer nos larmes et nos douleurs en résistance, nos pertes en luttes, à porter la mémoire de nos mortes, à crier leur nom et exiger que justice soit faite ! Les femmes et les minorités de genre subissent de plein fouet la hargne du patriarcat, tenons le front de la résistance !

Pour nos mortes, pas une seule minute de silence mais toute une vie de lutte !

NI UNA MENOS MARIE BÉLEN PRESENTE !

10
Fév

Sexisme : penser et agir

Rencontre

mardi 31 janvier

17h00 - 17h30

Maison Départementale de lutte contre les Discriminations
67 av de Toulon
13006 Marseille

Les collectifs CREFADA, rEGALons-nous et l’ARCAF proposent un parcours de formation modulable pour les associations souhaitant construire des pratiques plus égalitaires. Une journée d’ateliers est prévue afin de présenter cette formation et nos approches pédagogiques. Le déjeuner sera l’occasion d’échanger sur les mutualisations possibles pour lutter ensemble contre le sexisme sur notre territoire et dans nos structures.

Programme

Possibilité de participer à la journée entière ou la demi-journée.

Matin

Atelier d’introduction aux questions de genre

Midi

Rencontre autour d’un déjeuner offert

Après-midi

2 ateliers en parallèle

– Atelier Aperçu Riposte : autodéfense féministe et prévention des agressions pour femmes et personnes trans

– Atelier d’éducation populaire sur les privilèges masculins et la place de l’allié

Coût : journée financée par des subventions publiques afin d’encourager les structures à se saisir de ce sujet

Public : priorité aux responsables et permanent.e.s d’associations et leurs partenaires. Ouvert à toute personne active dans le milieu associatif

Date : mardi 31 janvier 2023

Lieu : Marseille, Maison Départementale de lutte contre les Discriminations

Participation sur inscription obligatoire : contact@rEGALons-nous.fr

31
Jan

ZeFestival, festival du film LGBTQ+

Festival de cinéma

Du jeudi 05 au dimanche 08 janvier

17h00 - 17h30

Cinémas Les Variétés
37, rue Vincent Scotto
13001 Marseille

Ze Festival, festival du film LGBTQ+ est organisé par l’association Polychromes. Il se déroule dans différentes villes de la région Paca : Avignon, Nice, Seillans, Toulon et Marseille.

Programme à Marseille

05
Jan

Nos corps, nos libertés : toute une histoire

Projections-débats

samedi 07 janvier

17h00 - 22h00

La Baleine
59, cours Julien
13006 Marseille

Deux projections suivies de rencontre avec les cinéastes. En partenariat avec le cinéma La Baleine, 360° et même plus et le Planning 13.

17H > HISTOIRES D’A
de Charles Belmont et Marielle Issartel (France – 1973 – 1h25 / Documentaire)

Tourné en 1973 de l’intérieur du Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception, Histoires d’A est frappé d’une interdiction totale à sa sortie. Durant un an, il devient l’objet d’une gigantesque partie de cache-cache avec la police et d’une diffusion illégale d’une ampleur remarquable. « Une pièce rare et importante du cinéma militant des années 1970 vient de refaire surface. » (Le Monde)

20H > SOCORRISTAS, MILITANTES DE L’AVORTEMENT
de Caroline Kim Morange (France – 2022 – 1h10 / Documentaire)

2018-2020 : alors que l’Argentine est secouée par un débat historique sur la légalisation de l’avortement, nous suivons les Socorristas dans leur combat. Malgré les interdits, ces militantes aident par téléphone d’autres femmes à avorter. Elles se font alors discrètes et tendres. Mais lorsqu’elles manifestent, elles sont flamboyantes et joyeuses, provocantes et révoltées, désireuses de sortir l’avortement de la clandestinité et de la honte. Entre ombre et lumière, portées par le collectif, elles luttent pour émanciper les femmes. C’est une lutte ancrée dans la réalité argentine, mais c’est aussi un combat mondial, atemporel, pour la liberté du corps et l’autonomie.

Les séances seront suivies de rencontres.

1 film : tarifs habituels / 2 films : 13€