Archives agenda

29
Mar

Les damnées de la mer

Rencontre-débat

jeudi 13 janvier

19h00 - 21h00

Librairie L'Hydre aux mille têtes
96, rue St-Savournin
13001 Marseille

Rencontre avec Camille Schmoll autour de son livre Les Damnées de la mer. Femmes et frontières en Méditerranée, paru aux éditions La Découverte.

Longtemps, les femmes ont été absentes du grand récit des migrations. Elles sont pourtant nombreuses à quitter leur foyer et leurs proches, et à entreprendre la longue traversée du désert et de la Méditerranée.
Fondé sur une recherche au long cours, menée aux marges de l’Europe, en Italie et à Malte, Les Damnées de la mer est une enquête sur la trace des survivantes. Au fil des récits recueillis, le livre restitue leurs parcours, de déchirements en errance, de rencontres en opportunités. En restituant les multiples facettes de ces destinées, ce livre décline l’histoire des migrations en Méditerranée au féminin. Il refuse les clichés binaires qui opposent la migrante-victime à la migrante-héroïne pour adopter le point de vue de l’expérience des femmes.

13
Jan

L’épidémie n’est pas finie !

Expo

mardi 14 décembre

16h00 - 22h00

Mucem
Esplanade du J4
13002 Marseille

L’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! » retrace l’histoire sociale et politique du sida. Posant un regard à la fois rétrospectif et contemporain sur l’épidémie comme sur les mobilisations qu’elle a engendrées, elle souhaite elle-même contribuer à la lutte. En effet, mettre le sida au musée, ce n’est pas l’enterrer ; c’est réaffirmer au contraire toute son actualité, comme le montre le titre de l’exposition qui reprend un slogan historique d’Act Up : « L’épidémie n’est pas finie ! »

Portes ouvertes : accès gratuit pour cette expo dans le cadre des conditions habituelles d’accès au Mucem. L’exposition est visible du 15 décembre au 2 mai 2022.

En juillet 1981 est publié dans le New York Times le premier article de presse relatif au sida, évoquant des cas de cancer chez des hommes homosexuels. Si en 1983, on écarte l’hypothèse d’une maladie uniquement homosexuelle, on pointe alors du doigt les « 4H » : homosexuels, héroïnomanes, hémophiles, Haïtiens. La victime est aussi l’accusée et sa stigmatisation passe par des propositions de mise en quarantaine, des moyens disproportionnés de protection, et la réprobation de catégories sociales touchées et jugées responsables. Dans le même temps, la désignation de ces
« groupes à risques » va invisibiliser d’autres situations d’exposition au virus, dont témoignent l’activisme des femmes et les initiatives en faveur de la prise en compte des enfants et adolescents. L’épidémie est un choc pour la société, comme la maladie ou la séropositivité sont des chocs pour les personnes touchées. L’exposition revient sur l’impact de cet événement dans les trajectoires individuelles autant que collectives.

Que ce soit à une échelle locale ou mondiale, la lutte contre le sida a concerné de nombreux aspects de l’épidémie : scientifiques et médicaux, mais aussi politiques et sociaux, pour revendiquer l’action et l’attention des pouvoirs publics et refuser la stigmatisation des malades et des communautés. La mise au point de traitements plus efficaces à partir de 1996 marque une rupture. On voit des personnes « renaître » grâce au renforcement de leur système immunitaire et à l’affaiblissement de la réplication virale dans l’organisme, malgré un traitement contraignant et de nombreux effets indésirables. Mais l’accès aux médicaments est très inégal et l’ouverture des régimes de propriété intellectuelle devient une revendication majeure.

Des années 1980 à nos jours, l’épidémie a suscité maintes hypothèses sur son origine et de nombreux discours sur les moyens de sa fin. L’exposition apporte ainsi un éclairage sur ces différents récits, nous permettant d’aborder avec recul les savoirs du passé et les compréhensions du présent.

L’exposition interroge enfin l’héritage de l’épidémie, ce qu’elle a révélé, les avancées qu’elle a rendues possibles, principalement en termes de droits, mais également les reculs et les stagnations. Elle propose un bilan des luttes, de leurs victoires comme des obstacles toujours présents. En évoquant les leçons politiques du sida, elle pose des questions toujours majeures aujourd’hui, qu’il s’agisse des réponses sociales aux épidémies et à la gestion des crises sanitaires, ou de la manière dont d’autres affections chroniques ont bénéficié ou non de ce bouleversement des rapports de pouvoir entre médecins et patients.

L’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! » offre l’occasion de valoriser l’exceptionnel fonds constitué au début des années 2000 par le Mucem sur le thème du VIH/sida. Des banderoles, tracts, affiches, revues associatives, brochures et matériel de prévention, objets militants, vêtements, badges et rubans rouges, mais également des médicaments, photographies et œuvres d’art ont été collectés auprès de nombreuses associations de lutte contre le VIH/sida, permettant au Mucem de constituer une collection de référence à l’échelle européenne (plus de 12 000 pièces portées à l’inventaire). De nombreux prêts de particuliers et d’institutions viennent dialoguer avec cette collection pour permettre aux visiteurs de découvrir plus en détail l’histoire sociale de la lutte contre l’épidémie (440 objets ou œuvres présentés dont 300 issus des collections du Mucem).

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14
Déc

Great Freedom

Projection-débat

jeudi 02 décembre

21h00 - 22h00

Cinéma La Baleine

Dans le cadre du festival KinoVisions, un festival de films de langue allemande, qui aura lieu du 30 novembre au 4 décembre.

Projection du film « Great Freedom » de Sebastian Meise (2021, 117mn), un film qui évoque  la condition des homosexuels dans l’Allemagne de l’après-guerre, passible d’emprisonnement selon le paragraphe 175 du code pénal. Le film a obtenu le prix du jury de la section Certain Regard à Cannes 2021.

Intervention de Christian de Leusse, président de l’association Mémoire des Sexualités.

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02
Déc

Projections plurielles

Projection-débat

Du jeudi 25 au dimanche 28 novembre

21h00 - 22h00

Divers lieux de la métropole

Rencontres cinématographiques consacrées à l’égalité femmes/hommes proposées par Cinémas du sud & tilt

Au rythme d’un temps fort par mois sur chaque territoire de la métropole Aix-Marseille Provence, il sera proposé une programmation plurielle (projections, avant-premières, débats, rencontres, conférences, masterclass…) autour de quatre thématiques : l’égalité au travail, les violences faites aux femmes, le genre, l’inégalité femmes/hommes dans la ville.

Le week-end d’ouverture aura lieu du 25 au 28 novembre à La Ciotat et à Marseille.

25
Nov

Colloque sur les violences faites aux femmes

Rencontre-débat

jeudi 25 novembre

09h00 - 18h00

Le Cube - Aix-Marseille Université
29 avenue Robert Schuman
13100 Aix-en-Provence

colloque organisé par le Collectif aixois contre les violences faites aux femmes. Il y aura notamment un stand du Planning 13 sur place.

Inscription via le site HelloAsso

 

Télécharger le programme

 

25
Nov

Nos amours radicales

Rencontre-débat

jeudi 25 novembre

19h30 - 21h00

Librairie L'Hydre aux mille têtes
96, rue St-Savournin
13001 Marseille

Rencontre avec Anaïs Bourdet et Sabrina Erin Gin autour du livre « Nos amours radicales ». 8 visions singulières pour porter un regard nouveau sur l’amour, paru aux éditions Les Insolentes.

Recherchés avidement, fantasmés, désirés envers et contre tout, les espaces amoureux sont, depuis toujours, présentés comme la finalité absolue de ce que l’on peut attendre d’une relation avec l’autre.
L’injonction au couple et la pression sociale qui l’entoure dictent notre façon de vivre avec les autres… Et avec nous-mêmes. Considéré dans notre société comme la voie rapide vers le bonheur, l’amour amoureux est encore trop peu remis en question.

Et si l’on porte volontiers un œil attendri sur ces espaces amoureux, ils sont également des terrains propices à la reproduction des schémas de domination patriarcale. Dans cet ouvrage, les auteur·ices nous livrent des réflexions tendres, incisives et radicales, en nous proposant une autre vision de l’amour, envers soi et envers l’autre : l’amour comme acte militant, émancipateur, et d’ores et déjà synonyme de révolution.

25
Nov

Marche contre les violences sexistes et sexuelles

Manif

jeudi 25 novembre

18h30 - 21h00

Vieux Port
13001 Marseille

Contre les violences sexistes et sexuelles, la lutte continue.

NOUS – femmes, personnes sexisées et genre minorés- continuons à subir de plein fouet la violence patriarcale, sexuelle et sexiste.

Durant la crise sanitaire et ses confinements multiples, nous avons vu le nombre de violences conjugales et domestiques augmenter et fascisation actuelle du débat public met à mal nos droits à toustes. Nous exigeons des prises de position et des engagements fermes de la classe dirigeante contre ceux qui nous agressent, nous blessent, nous tuent.

Nous voulons également montrer notre soutien à toustes celleux qui subissent des violences en France et partout ailleurs dans le monde.

Parce que nous sommes précaires, racisé.e.s, migrant.e.s, putes, handicapé.e.s, lesbiennes, trans, non-binaires, bi, gros.ses, … , nous ne subissons pas toustes les violences patriarcales de la même façon mais c’est ensemble que nous devons faire front.

Le 25 novembre, venez nous rejoindre pour la marche contre les violences sexistes et sexuelles.

Le cortège de tête sera habillé de noir et en mixité choisie sans mecs cis. Pas de transphobe, pas de putophobe pas de fachos.

À l’appel notamment des collectifs Collages Feministes Marseille, Féministes Anarchistes Marseille, Transat, les Déchain.é.e.s…

25
Nov

Films Femmes Méditerranée

Festival de cinéma

Du samedi 20 au jeudi 25 novembre

18h30 - 21h00

Divers lieuxMarseille

« Les 16e Rencontres Films Femmes Méditerranée vont nous réunir au cinéma, enfin nous nous revoyons ! Dans cette période singulière actuelle, et le souci d’un futur incertain, ces films de femmes nous rappellent à notre histoire, à notre avenir à construire.

Nous honorerons cette année, Cecilia Mangini, photographe et réalisatrice italienne, à travers deux longs métrages et six courts. Elle nous invite, à partir de l’ouverture de Deux boîtes oubliées, à un voyage au Vietnam dans les années 60.

En écho, lui répond Memory Box qui retourne à Beyrouth, sur la guerre civile libanaise : de l’importance des photos ! Et si l’héroïne de Green Sea a perdu ses souvenirs pour un temps, la Mémoire et la Trace sont très présentes au long de cette programmation de dix-sept longs et douze courts métrages.

Familiales dans Leur Algérie, Radiograph of a Family, Les sœurs Macaluso, sociales dans La Ultima Primavera, ces traces dessinent un Nous qui fait chaud au cœur et dont a tellement témoigné Grazia Deledda, la Révolutionnaire.

Ces films consolident le lien avec la sœur, Souad, ou avec la mère dans Petite maman, même si elle est loin par l’exil volontaire, mais si présente dans Ailleurs, Partout.

Ils impriment les marques d’une génération actuelle : Ghosts ou Je m’appelle Bagdad. Taming the Garden fait voyager un arbre déraciné et L’homme qui a vendu sa peau, porte, tatoué sur le dos, son visa pour l’Europe, symboles forts et actuels.

Et une table ronde donnera la parole aux artistes afghanes avec L’Orphelinat et Au bruit des clochettes. »

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20
Nov

Documentaires sur les violences conjugales

Soirée télé

mercredi 24 novembre

21h00 - 21h00

France 2

Cette soirée spéciale s’ouvrira par le formidable film « Jusqu’à la garde » réalisé par Xavier Legrand en 2017.

Nous découvrirons ensuite – dans le cadre de l’émission Infrarouge le documentaire « Amour à mort » réalisé par Eric Guéret et qui donne la parole à sept femmes victimes de violences conjugales, qui ont réussi à s’en sortir. Sept exemples de chemins de vie et de combat. Elles disent l’isolement, le silence, la dévalorisation et la culpabilité sur lesquels reposent l’emprise. Elles disent les ravages que ces violences ont produit sur elles-mêmes et sur leurs enfants. Mais en s’adressant à celles qui subissent encore la violence, elle donne surtout de l’espoir. Il est possible de s’en sortir à condition de sortir du silence. Quand la parole intervient, la violence recule.

La soirée se poursuivra par un débat puis la diffusion du documentaire « Féminicides, l’affaire de tous », coréalisé par Lorraine de Foucher et Jeremy Frey en 2020.

« Amour à mort » en replay

24
Nov

Archives & media trans

Soirée projection-débat

samedi 20 novembre

19h00 - 21h00

La Dar centre social autogéré
127, rue d'Aubagne
13006 Marseille

À l’occasion de la Journée du souvenir trans (TDOR), l’association T-Time organise une soirée sur les archives et media transféministes.

Première partie : présentation de l’association Genres de Luttes, suivi d’une projection de plusieurs extraits et courts métrages sur les luttes trans.

Deuxième partie : projection de « The dangers of silicone pumping for trans women » en présence de Sasha Yaropolskaya, militante, rédactrice et chargée de production à XY Media.

Troisième partie : une lecture de Luz Volckmann, autrice et poétesse, dont le livre Allez la rivière, publié aux éditions blast, est sortie récemment.

Adhésion annuelle à La Dar à prix libre.