Nos actualités associatives

Pour un accueil immédiat et inconditionnel de la France des femmes et minorités de genre afghanes

Alors que les talibans se sont emparés du pouvoir en Afghanistan, des milliers de personnes tentent désespérément de fuir le pays. Le Planning Familial s’inquiète et alerte sur les risques de détérioration drastiques des conditions de vie des femmes et des personnes LGBTQI+ dans le pays.
Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, 80% des personnes déplacées à l’intérieur du pays depuis la fin du mois de mai sont des femmes et des enfants. Celles-ci sont également particulièrement touchées par les violences et la misère.

Durant les années de plomb (1996 – 2001), période pendant laquelle les talibans dirigeaient l'Afghanistan, les femmes n’avaient pas le droit de s'instruire, de sortir dans les espaces publics sans la présence d’un homme et étaient victimes de violences sexistes et sexuelles telles que la lapidation et le mariage forcé.

Aujourd’hui leurs vies se retrouvent de nouveau en danger et leurs droits, menacés. Un gouvernement “taliban inclusif et représentatif” (pour reprendre les propos de Monsieur Jean-Yves Le Drian), ne saurait suffire à garantir la santé et la sécurité des femmes et des minorités de genre afghanes, ni à garantir au bon fonctionnement démocratique de ce gouvernement.

Depuis le début du conflit, dans les provinces déjà administrées par le groupe islamique, des directives talibanes ont été données pour fermer des écoles, interdire aux femmes de sortir de leur maison sans être accompagnées d’un homme, et ordonner aux communautés de fournir la liste des jeunes filles de plus de quinze ans et des veuves de moins de 45 ans, pour « récompenser » les combattants, selon l’appel de l’association Negar.

Face aux dangers réels et imminents qui pèsent sur ces populations, la France doit apporter des réponses urgentes et concrètes et s’engager à accueillir et protéger toute personne qui fuit l’Afghanistan, notamment les femmes, les filles, les personnes LGBTQI+ et défenseur.ses des droits, conformément à ses engagements internationaux relatifs aux droits humains fondamentaux, au droit d’asile et à sa diplomatie féministe. Cela implique d’assurer une sortie sécurisée du pays, d’accélérer les procédures de visas, d’assurer que ces personnes soient relogées et réinstallées et d’interrompre toutes les expulsions et les renvois forcés vers le pays. De plus, il est nécessaire d’apporter un soutien aux associations et ONG qui sont mobilisées sur l’accueil des réfugié.e.s de ce pays. La France doit donc impulser une politique d’accueil digne de ces personnes au sein de l’Europe et y prendre toute sa part !

En solidarité avec les femmes, les personnes LGBTQI+ et les militant·e·s afghan·e·s

Le Bureau confédéral du Planning familial, 24 août 2021

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Groupe de paroles entre victimes d'inceste à Marseille

L'association marseillaise d'Entraide pour victimes d'inceste ne peut pour le moment plus proposer de groupes de parole par et pour victimes d'inceste.

Nous ne manquerons pas de vous informer si ces groupes reprennent dans les prochains mois.

L'AMEVI conseille de prendre contact avec l'association En parler pour trouver du soutien sur le sujet.

Un outil - Le photolangage

Le photolangage a été inventé par des psychologues et psychosociologues dans les années 1960.  C’est un outil d’appui et de facilitation à la parole, au sein d’un groupe, sur un sujet donné.

Le principe est simple : sur une table, il y a une diversité d’images, les participant·es vont les observer et puis, tour à tour, en fonction de la consigne qui aura été donnée par l’animateur·ice, chaque personne va choisir une photo qui illustre pour elle le sujet donné. Puis dans un second temps, chaque personne s’exprimera sur son choix d’image et le groupe pourra interagir ensemble.

Au planning Familial, le photolangage est souvent utilisé notamment dans le programme « Handicap et Alors ? ». Dans le cadre de celui-ci, nous intervenons régulièrement dans des structures médico-sociales auprès de mineur·es et adultes concerné·e·s par le handicap mental. Généralement, nous proposons un cycle de six séances d’éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle (EVARS). Nous aimons utiliser le photolangage lors de la première séance, car il permet de commencer à faire groupe ensemble, de parler de soi avec l’appui d’une image, de s’écouter.

L’animateur·rice  ou conseiller·e va proposer à chaque personne de choisir une image qui selon iel lui évoque « les relations ». C’est un thème assez large, qui permet ainsi à chaque personne d’avoir quelque chose à partager, car tout le monde a des relations qu’elles soient amicales, familiales, de voisinage, amoureuses, sexuelles, etc.

C’est un premier outil pour soutenir l’affirmation de soi : dans le choix de l’image, dans ce que la personne fait le choix d’évoquer et de partager au reste du groupe. C’est aussi un indicateur pour l’animateur·rice  ou conseiller·e, pour mesurer où en sont les personnes par rapport aux relations : évoquent-elles plutôt les relations amoureuses ou bien les relations sexuelles ou bien encore les relations familiales ou tout à la fois ? Cela va permettre de construire les séances suivantes en les adaptant au groupe et à ses besoins. Cet outil peut parfois aussi faire émerger des récits, témoignages de violence et ouvrir la parole sur des sujets difficiles.

Enfin c’est un outil très facilement adaptable (dans le choix des images, en fonction de l’âge des personnes, dans la consigne proposée, etc.) et facile à réaliser par soi-même.

Retour sur l'AG du Planning 13 - Juin 2021

L’assemblée générale du Planning 13 s’est tenue le samedi 12 juin 2021 en visioconférence.

Le rapport moral , le bilan financier et une nouvelle version des statuts de l'association ont été approuvés.

Le conseil d'administration a été renouvelé. Le CA a  un rôle de garant de la politique du Planning dans ses différentes actions et un rôle d'employeur pour les salarié·e·s.

Les risques financiers pour 2021 ont été évalués. Une réunion avec les financeurs est programmée en octobre.

Le rapport d’activité de l'année 2020 est en ligne sur le site internet du Planning 13.
La version papier est disponible au 106 bd National, 13003.

Télécharger le rapport d'activité

Podcast - Camille

Dans le podcast « Camille » produit par le studio Binge Audio, la journaliste Camille Regache propose de déconstruire ce qui est considéré comme naturel et inné en ce qui concerne l'identité de genre et la sexualité.

Chaque épisode, de 30 à 40 minutes, abordent ces questions à travers différents axes : « Pourquoi des hétéros sont des icônes gays ? » ; « Faut-il mentionner le sexe sur les papiers d'identité » ; « Comment être un·e bon·ne allié·e des personnes trans »...

Bonne écoute !

Un outil : le jeu de la ligne

Êtes-vous d’accord ou pas d’accord ?

  • Les garçons ont moins d’émotions que les filles
  • Etre homosexuel.le, c’est un choix
  • La jalousie est une preuve d’amour

Ces affirmations, ces phrases toutes faites qu’on peut entendre fréquemment, sont là pour susciter le débat, permettre les échanges de points de vue et révéler les stéréotypes qui se cachent derrière.

Cet outil d’éducation populaire, « le jeu de la ligne » (aussi appelé « débat mouvant ») est souvent utilisé lors de séances collectives d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle.

Les membres du groupe sont invité.es à se positionner physiquement d’un des deux côtés d’une ligne imaginaire en fonction de si iels sont d’accord ou pas d’accord avec les phrases énoncées puis à exposer les raisons de leur choix.

Bon, maintenant, vous pouvez aussi l’utiliser pour animer les repas de Noël un peu ennuyeux !

Pour voir un peu mieux à quoi ça peut ressembler, nous vous conseillons la série de vidéos « Étiquettes » produites par France TV slash.

DLA (dispositif local d'accompagnement), vous connaissez ?

C'est ce que le Planning Familial 13 a décidé de mener en 2021 !

En parallèle de son projet associatif, l'association souhaite engager un travail de réflexion sur son organisation interne et sur les liens entre ses différentes instances (les équipes salariées et bénévoles). Le cadre proposé par le DLA nous permet d'être accompagnée dans ce processus par une structure extérieure (Trhio).

Dans ce sens, le 28 juin prochain aura lieu la séance au cours de laquelle il sera question d'organisation du travail, de gouvernance, mais aussi de place de chacun·e au Planning Familial 13. Le programme s'annonce ambitieux puisqu'il s'agira de trouver des pistes concrètes pour opérer des changements.
Sans aucun doute, la convivialité sera au rendez-vous et les échanges s'annoncent passionnants !
Il est important qu'une diversité de participant-e-s soit présente car l'avis de chacun-e compte au Planning 13.

D'ailleurs, si vous êtes bénévole et/ou adhérent·e, nous vous invitons à cette journée et à nous partager votre intérêt d'y participer à l'adresse cette adresse mail. N'hésitez pas à poser vos questions également sur cette adresse.

Enfin des TRODs au Planning 13 !

Ca y est, c’est officiel, le Planning Familial 13 va lancer sa première après-midi TRODs VIH et VHC le mercredi 23 juin de 14h à 17h30 !

Mais au fait c’est quoi un TROD ? Il s’agit d’un test rapide d’orientation diagnostique pour savoir si l’on a été en contact avec le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) et/ou le VHC (hépatite C).

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Tour du monde féministe : 24 heures pour mettre fin aux violences !

Dans le cadre du Collectif Générations Féministes, Le Planning Familial, en partenariat avec #NousToutes, organise le Tour du monde féministe (en ligne) : 24 h pour mettre fin aux violences, le 23 et 24 juin !

Le Tour du monde féministe c’est 24h d’événements militants : talks, performances artistiques… avec des féministes du monde entier !

L'événement sera gratuit, en ligne et accessible en français.

À une semaine du Forum Génération Égalité, les féministes du monde entier unissent leurs voix pour dire aux Etats : #StopTalkingStartFunding.

Cet événement s'inscrit dans campagne #StopTalkingStartFunding pour que les chef·fe·s d'État prennent des mesures ambitieuses dans la lutte contre les violences au Forum Génération Égalité qui aura lieu en juin prochain.

Nos revendications :

  • dédier à minima 0.1% du produit intérieur brut (PIB) de chaque État à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (actuellement, en France, on est à moins de 0,02% du PIB) ;
  • garantir et faciliter l’accès à la justice pour les victimes.

Le théâtre forum, vous connaissez ?

Issu du théâtre de l’opprimé conceptualisé par Augusto Boal, c’est un des outils que nous utilisons fréquemment dans le cadre de nos interventions d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle en collèges et lycées. Les conseillères interviennent pour animer des petits groupes d’informations et de paroles après un spectacle donné pour plusieurs classes par les comédien·nes du Planning. Mais il ne s’agit pas de n’importe quel spectacle !

Le théâtre forum est interactif : on joue devant un public une histoire qui « finit mal » ; un ou plusieurs des personnages ne peuvent dire ou faire ce qu’ielles souhaiteraient et vivent des situations d’injustice. Après la représentation d’environ un quart d’heure, un temps d’échanges avec les jeunes permet de verbaliser ce qui les a fait réagir puis il leur est proposé de venir remplacer un personnage pour essayer de faire évoluer la situation.

Le joker anime le débat ; des avis différents sont exprimés, entendus, discutés, grâce à un cadre clair avec des règles d’écoute et de non-jugement posées et rappelées si besoin. Cette posture ainsi que l’outil en lui-même permettent de développer chez les participant·es la croyance en la possibilité de trouver leurs ressources. En passant du débat à l’improvisation, les idées sont alors mises en corrélation avec les ressentis ; en remplaçant le personnage opprimé, on expérimente un peu de sa situation, ce qui participe entre autres, à développer l’empathie.

Selon les âges, les thématiques sont différentes : puberté, harcèlement, premières fois, etc.  La distanciation propre au théâtre permet d’évoquer ces situations, difficultés, peurs, qui sont connues voire vécues, sans avoir à parler directement de soi. Bien utile, quand on ne peut pas questionner ces sujets avec les ami.es ou la famille…