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Présentation du nouveau numéro de la revue Panthère Première

> Rencontre

mercredi 05 décembre

19h00

Casa Consolat
1 rue Consolat
13001 Marseille

Panthère Première, c’est une revue indépendante de critique sociale qui a lancé son premier numéro en septembre 2017 : une publication de cent pages, semestrielle, distribuée en librairies et dans les lieux « amis » (collectifs, militants, festivals…) dont le titre se fait l’écho de la langue vulgaire dont parle Dante, une langue parlée, locale, vernaculaire, qui échappe aux tentatives de fixation.

Panthère Première, c’est une revue publiant des textes (enquêtes, réflexions, récits, poésie) et des images qui interrogent l’existence d’une « sphère privée » et d’une « sphère publique », partant du principe que les phénomènes politiques sont traversants et qu’ils ne s’arrêtent donc pas aux portes d’une catégorie. Les enquêtes et papiers publiés dans Panthère Première se situent donc à l’intersection entre ce qui est renvoyé à l’intime (famille, enfance, habitat, corps, maladie, sexualités…) et les phénomènes qui cherchent à faire système (État, industrie, travail, colonialisme, rapports de genre…). Si l’on regarde bien dans ces entrecroisements, si l’on regarde dans le détail, beaucoup d’aspects sont entièrement laissés de côté par la critique ou l’analyse, ou difficilement regardés comme des objets politiques du fait de leur relégation, bien arrangeante somme toute, dans les tréfonds de l’intime (on peut citer en exemple la violence conjugale ou les maladies professionnelles).

Panthère Première, c’est un collectif éditorial constitué d’une dizaine de personnes investies dans des activités de recherche, d’écriture, de création, accompagnées pour l’occasion par une équipe de trois graphistes. Si la revue publie les papiers et les images de contributeurs et de contributrices, nous avons en revanche opté pour une non-mixité éditoriale, constituée de femmes uniquement. Ce choix nous semble favoriser l’invention de formes de travail et de coopération plus égalitaires, et d’une prise de décision plus horizontale amenant davantage de femmes et/ou de personnes minorisées à être publiées.

Au programme de la soirée : petite présentation de la revue, apéro sur le son du châabi avec les vinyles de Phocééphone, dîner-çorba, jolies sérigraphies